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le nouveau blog de Garance
30 juillet 2017

Garance is back, still in the sky !

Eh oui, cela faisait bien longtemps, parce que Garance s'était laissé aller à une forme de flemme, ou de censure, sous couvert de grandes occupations...

Peu importe, de retour, pour commencer à partager au sujet de ma nouvelle vie - vie professionnelle mais aussi vie-tout-court parce que j'ai enfin pu admettre et faire accepter que je choisis mon activité professionnelle par envie profonde et non pas par nécessité matérielle - ou "par à peu près"- et que l'enjeu se situe donc bien au-delà du seul fait de pouvoir obtenir de l'argent par l'exercice d'une activité dans le seul but de pouvoir assurer l'exercice des autres activités de son existence.

Bref, j'ai trouvé ma vocation dans le conseil ou autrement dit le coaching [ah ! le coaching ! tout un billet à suivre...] - en image en particulier. Depuis toute petite fascinée par le vêtement (et les "accessoires" de tous types, la coiffure...), c'était, tout compte fait, une évidence. Comme bien des évidences, pas forcément aisée à admettre - comment donc, vivre d'une passion ?! Je ne me lancerai pas dans l'auto-jugement sur mon attitude vis-à-vis de mes passions, c'est déjà de la perte d'énergie !

J'ai voulu commencer le conseil en image en expérimentant sur moi-même - faire le ménage chez soi en premier lieu avant de pouvoir servir autrui : une des bases du coaching.

Ma coach Valérie [j'en ai d'autres, on le verra ensuite] m'a aiguillée vers une personne qui pratique déjà la révélation de soi par le vêtement. Je me suis inscrite sans tarder à un de ses stages d'été, et, en attendant (2 bons mois !), j'ai déjà opéré un examen à la fois exitant et cruel de ma garde-robe... En fait, j'ai pris conscience que j'avais acquis certains vêtements parce qu'ils étaient beaux en eux-mêmes et non parce qu'ils me mettaient réellement en valeur; je rentrais dedans (oui, facile quand on a un gabari totalement standard), donc ils m'allaient - point-barre, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

L'amour des beaux objets, des objets d'art (car ils existent aussi au quotidien), avait très souvent pris le pas sur ma propre valorisation, donc probablement sur mon amour pour moi. Cette première révélation m'a à la fois fait sourire (on ne peut pas se reprocher d'aimer les belles choses, non?!) et m'a confondue : je me rendais compte d'une forme de tromperie, que j'exerçais avec enthousiasme, et avec la complicité [Garance, un peu parano, hein?], me semblait-il, de mon entourage et des vendeuses/rs qui m'avaient "guidée" jusque là. Je peux vous dire que, là, ça n'a pas tardé à déménager : exit certaines pièces à la couleur ou à la matière douteuse (non pas en soi, mais par rapport à moi) qui m'engloutissaient.

Du ménage se faisait donc en attendant ce fameux stage, dans l'entrain mais aussi avec anxiété, car il se pouvait que je continue à m'égarer, n'ayant pas de repères validés par un(e) expert(e) [un petit problème de légitimité ou de confiance en soi, Garance??]. D'autant plus que je ne me suis pas contenté de faire sortir des vêtements de ma garde-robe : j'en ai aussi invité de nouveaux, toujours poussée par l'envie et l'amour des belles pièces. En fait, ça relevait du pari.

Et je n'ai pas perdu mon pari, parce que, rien qu'en arrivant au stage, j'étais déjà dans mes couleurs, mes matières, et mes formes. J'avais choisi deux tenues, faciles à porter (pour crapahuter à Paris) mais toutes les deux bien différentes [Garance se lasse vite] et toutes les deux suffisantes (par 34°C à l'ombre, certes). Comme quoi, dans la nécessité, il est facile d'être efficace. Pour autant, ce stage m'a bouleversée parce que je me suis trouvée confirmée dans mes intuitions; j'ai enfin pu reconnaître que je pouvais me faire confiance, dans la mesure où je pouvais m'écouter effectivement. Et cela vaut bien sûr pour tous les domaines de la vie - la question des vêtements est un avatars parmi d'autres.

Ce stage avait aussi un intérêt professionnel certain : étant entourée de cing autres participantes, j'ai pu observer des tas de choses sur des personnes ayant un autre profil que le mien. Un trait commun à toutes : une joie profonde de se voir soi, resplendissante, rayonnante, et en toute simplicité.

Au final, selon la méthode employée là, il s'avère que - concernant mon corps physique (je reviendrai dans d'autres billets sur tout cela) - je suis Printemps, Air, et Losange - bref, trois fois la Liberté. Oui, il était temps que j'en prenne conscience, la Liberté au cube cloisonnée et effacée, quoi de plus absurde ! quoi de plus incohérent ! revolting, isnt'it?

Cependant, de retour de ce stage, me sentant tout de même bien agitée [trop d'Air, trop de bonheur, Garance?? ), j'ai éprouvé le besoin de faire des pas de côté : atterrir en douceur et trouver le calme par des couleurs qui ne sont pas vraiment les miennes, tout en restant moi-même dans des matières et/ou des coupes faites pour moi. De quoi relativiser - je ne me transformerai pas en intégriste du vêtement, ni pour les autres ni pour moi-même; c'est la même différence, en matière de nutrition, que de manger ce qui est bon pour soi le plus souvent possible et avoir un comportement orthorexique. Un repère nouveau et important pour moi en tant que professionnelle : (faire) progresser au rythme qui convient, avec bienveillance, tout en gardant les exigences nécessaires. Un profil de vêtement doit servir de boussole, pas de cage. Il est important de le respecter à certains moments de sa vie - là où l'on doit briller, rayonner - et de s'en éloigner, un peu (jamais trop : il faut toujours garder sa place dans le monde), avec indulgence, quand on a besoin de se mettre en retrait, quand on cherche autre chose. J'ai hâte d'éclaircir tout cela, au travers de mes propores expériences et avec l'aide de stages complémentaires à venir !

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